Les amateurs d’histoires de fantômes et d’apparitions paranormales vont apprécier : le Hell Fire Club désigne un ancien pavillon de chasse qui a brûlé… et qui serait potentiellement le théâtre d’événements étranges et terrifiants…
Installé sur Montpelier Hill, une colline qui culmine à 383 mètres, située dans le comté de Dublin en Irlande. Construit en 1728 par William Conolly (le porte-parole de la Chambre des Communes irlandaise), il aurait autrefois utilisé par une confrérie secrète (baptisée Hell Fire Club).
Ce club, actif entre 1735 et 1741, s’adonnait à des rituels d’une grande noirceur (messe noire, rites sataniques…etc). Des actes démoniaques, qui ont par la suite donné au pavillon de chasse le même nom que la confrérie !
Tremblez pauvres fous ! Si vous aussi, vous aimez vous faire peur, et que les histoires de fantômes vous attirent, plutôt que de vous faire fuir, alors le Hell Fire Club est sans aucun doute un lieu à découvrir !
Le pavillon de chasse est situé sur une colline, non loin d’une forêt (la Hell Fire Wood) dotée de sentiers de randonnée.
Son histoire commence en 1728, lorsque que William Conolly décide de faire construire un pavillon de chasse privé, pensé pour profiter de la forêt environnante, et s’adonner à des parties de chasse avec ses amis.
A ses débuts, l’édifice arbore un style néo-paladien, et s’étend sur 2 étages, avec :
A la mort de Connoly, le pavillon est laissé à l’abandon… jusqu’en 1735, date à laquelle une confrérie mystérieuse décide de s’y réunir pour s’adonner à des rites sataniques. La composition du groupe est connue grâce à un tableau de James Worsdale, aujourd’hui exposé à la National Gallery of Ireland.
On compte ainsi :
La plupart de ces réunions se déroulaient dans le centre-ville de Dublin mais aussi au sein de ce pavillon de chasse. Ils avaient alors l’habitude de s’asseoir, et de laisser une chaise vide pour le diable.
Ils buvaient un étrange breuvage : du scaltheen, un mélange de whisky et de beurre chaud. Ils vénéraient alors Satan, et s’adonnaient à des cérémonies en tout genre…
La renommée du Club a été telle dans l’Histoire locale du pays, que de nombreuses histoires effrayantes circulent autour du lieu…
Ainsi, les habitants des environs se plaisent à raconter l’histoire d’un étranger, demandant l’hospitalité au sein des lieux alors qu’il était en pleine tempête. Il aurait alors été accueilli par la confrérie à jouer aux cartes…
A un moment, lors du jeu, l’étranger aurait du se baisser pour ramasser une carte sous la table… Quel n’est pas sa surprise lorsqu’il découvre alors qu’un des joueurs possède un sabot fourchu à la place du pied (signe du Diable !). A peine s’en rend-il compte que l’individu au pied étrange se transforme en boule de feu avant de disparaître…
Une autre histoire raconte que Simon Luttrell, un membre de la confrérie, aurait fait un pacte avec le Diable, en échange du remboursement de ses dettes. Dans cet accord, Luttrel aurait accepté de donner son âme au Diable au bout de sept ans.
Mais c’était sans compter sur l’ingéniosité de Luttrell : lorsque le démon vint chercher son dû, Luttrell serait parvenu à le distraire et à s’enfuir !
L’incendie qui a détruit les lieux reste un mystère encore de nos jours. On ignore la date et la raison qui ont conduit à détruire le pavillon de chasse.
Mais les théories affluent.
Pour certains, la confrérie elle-même aurait mis le feu à la maison, en réaction au refus du fils de William Connolly de leur renouveler le bail.
Pour d’autres, ce serait un acte délibéré du club, pour rendre le pavillon encore plus sinistre…
Quoiqu’il en soit, l’incendie signe la fin des activités du Club en 1741.
Le Hell Fire Club reprend vie en 1771 pour une trentaine d’années. Mais la confrérie change de nom, et se nomme « The Holy Fathers ».
Ils se réunissent de nouveau à Montpelier Hill, et continuent les cérémonies terrifiantes, allant jusqu’à enlever la fille d’un fermier, avant de l’assassiner et de la manger. L’auteur du meurtre, Whaley aurait alors avoué ses méfaits… et entraîne le club dans sa chute.
C’est la fin du Hell Fire Club…
Depuis le XXIe siècle, le bâtiment est entretenu par Coillte, qui s’occupe aussi de l’exploitation forestière des pentes de la colline.
La maison, désormais à l’abandon, se présente sous la forme d’un édifice en pierre, percé de multiples fenêtres.Très abimé, il n’en reste pas moins debout, grâce à ses murs épais en pierre, et à ses fondations d’une grande solidité.
Le spot est bien sûr explorable, mais nous vous recommandons de ne pas vous aventurer à l’intérieur. L’architecture reste fragilisée par l’incendie.
Quoiqu’il en soit, le lieu est chargé d’une ambiance pesante. Que l’on y croit ou non : l’atmosphère qui règne au sein du bâtiment est étrange et indescriptible.
Le lieu parfait pour vivre un Halloween irlandais absolument exceptionnel !