C’est la bonne nouvelle du jour. La vie en Irlande et dans une grande partie du monde pourrait revenir à la normale d’ici le printemps 2021, selon le scientifique irlandais à la tête des travaux sur un vaccin contre le coronavirus à l’Université d’Oxford.

Du nom de Adrian Hill, ce scientifique mondialement connu a été à l’avant-garde des travaux menés par les scientifiques du Jenner Institute d’Oxford en collaboration avec AstraZeneca pour combattre le Covid-19. Il est également célèbre pour avoir réalisé d’importantes découvertes sur le virus Ebola et le Paludisme.

Vers une sortie de crise plus tôt que prévue ?

L’Irlande a déjà commandé plus d’un million de doses, pour janvier 2021

La semaine dernière, des chercheurs de l’Université d’Oxford ont publié des données préliminaires montrant que le vaccin sur lequel ils travaillaient était efficace à 90%.

Les résultats de la recherche indiquent qu’il serait particulièrement efficace au sein des groupes d’âge avancés, qui se classent parmi les plus vulnérables en ce qui concerne les formes graves du coronavirus.

Face à l’urgence de cette pandémie mondiale, et face aux premiers résultats enregistrés par le vaccin d’Oxford, plus de 3 milliards de doses auraient déjà été précommandées dans le monde. Pfizer et Moderna devraient également être disponibles prochainement, sous réserve d’approbation réglementaire… ce qui permettra d’assurer une couverture plus large pour les personnes à risques.

L’Irlande, quand à elle, a d’ores et déjà réservé un million de doses de vaccins. Elle devrait être livrée dès janvier 2021, ce qui permettra de vacciner le personnel soignant ainsi que les personnes fragiles.

Pour le professeur Adrian Hill, originaire de Ranelagh dans le sud de Dublin, une chose est sûre : la vie pourrait revenir à la normale au cours du printemps 2021.

Il a ainsi déclaré à Miriam O’Callaghan de RTÉ Radio 1:

La vérité est que c’est un vaccin très sûr qui peut être fabriqué à une échelle qu’aucun autre vaccin n’essaie d’atteindre, et il est d’une efficacité impressionnante.

Nous sommes donc impatients de pouvoir le rendre disponible dès que possible.

Nous pensons à un retour à la normale, espérons-le, à la fin du printemps ou au début de l’été.

Je ne pense pas que nous allons vacciner toute la population. Les gens devraient être libres de décider s’ils doivent ou non se faire vacciner. Mais je pense que nous serons tous un peu surpris par le nombre de personnes qui souhaitent se faire vacciner lorsque ce vaccin sera largement disponible.