Confinés depuis le 27 mars, les irlandais préparent activement leur déconfinement progressif à compter du 18 mai 2020. Une date d’autant plus attendue que le gouvernement avait au départ envisagé un déconfinement à la date du 5 mai, date finalement reportée.
Je sais que beaucoup d’entre vous aimeraient savoir quand les choses redeviendront normales et que la vie reprendra. Nous travaillons vers ce moment et nous planifions avec soin pour y arriver en toute sécurité. (Léo Varadkar – 10 avril 2020)
Des mesures sont maintenues :
Le gouvernement se fixe alors la date du 18 mai 2020 pour assurer un début de sortie de crise. Mais les enjeux sont multiples, et les irlandais se doivent de rester prudents.
La levée des restrictions en Irlande s’annonce extrêmement progressive. Le plan de reprise de l’activité économique prévu par le gouvernement irlandais à partir du 18 mai est en effet organisé en 5 étapes de 3 semaines chacune jusqu’au 10 août (avec un possible retour en arrière en cas de reprise de l’épidémie). La première phase du déconfinement inclut :
Les autres entreprises, les crèches, les restaurants et les bars pourront rouvrir ultérieurement et progressivement. Tout n’est pas encore acté, et certaines décisions sont encore en négociation (notamment la réouverture des irish pubs, qui étaient prévue au 10 août prochain, et qui crée de nombreuses tensions au sein du pays.)
Toutefois, le port du masque sera largement conseillé.
Quand au tourisme, il est encore difficile pour l’heure de connaître la date à laquelle le pays rouvrira ses portes aux voyageurs.
Le processus de déconfinement pourrait cependant être compliqué…. En cause : la disparité des mesures préventives appliquées entre le sud et le nord de l’île.
En République d’Irlande, les autorités continuent d’augmenter leur capacité de dépistage tandis que les tests sont réservés aux patients hospitalisés et la durée de la quarantaine est plus courte en Irlande du Nord.
Le périmètre de sortie autorisé varie lui-aussi : seuls les Irlandais de la République doivent se restreindre dans un rayon de 2 kilomètres de chez eux.
Les deux côtés de la frontière sont conscients de devoir faire converger leurs stratégies et s’accorder sur les restrictions pour obtenir une même cartographie des cas de contamination et des foyers épidémiques (clusters) afin de se préparer conjointement à affronter une éventuelle deuxième vague.
En ce sens, un accord de principe encourageant a été signé en avril dernier.