La compagnie low-cost Ryanair a annoncé hier dans un communiqué qu’elle allait quitter l’Irlande du Nord. A compter du 30 octobre, il faudra donc passer par une autre compagnie pour atteindre des destinations comme Belfast. Une décision qui va directement impacter l’aéroport de Belfast, mais également les usagers nord-irlandais et les voyageurs d’Europe, habitués à prendre régulièrement les lignes de la compagnie au logo bleu et jaune.
Le couperet est tombé : Ryanair n’opèrera plus en Irlande du Nord. Alors que l’entreprise avait déjà abandonné l’aéroport de Derry il y a quelques mois, voilà qu’elle décide de faire de même pour l’aéroport de Belfast.
Pour eux, cette décision aurait été motivée par plusieurs facteurs. Pour commencer, la crise du Covid-19 aurait fait perdre des sommes colossales à la compagnie. D’où la nécessité de se restructurer et de limiter les coûts.
A cela s’ajouterait « le refus du gouvernement britannique de suspendre ou réduire les ADP (taxe sur les billets d’avions) et le manque d’incitations à la reprise après le Covid de la part des aéroports de Belfast« .
Pour le PDG de Ryanair Michael O’Leary : le gouvernement de Boris Johnson serait donc le principal responsable de cette décision. L’absence d’assouplissement sur les ADP, et la politique menée par l’aéroport de Belfast rendraient la présence de Ryanair sur le tarmac nord-irlandais bien trop coûteux.
Les avions qui étaient basés en Irlande du Nord seront relocalisés dans des aéroports moins coûteux au Royaume-Uni et en Europe pour la saison d’hiver qui débute en novembre », a précisé Ryanair.
L’aéroport de Belfast, de son côté, s’est montré déçu face à cette décision, mais a assuré avoir anticipé la nouvelle, et s’être déjà rapproché d’autres compagnies aériennes, afin de pouvoir assurer la continuité des vols jusque là assurés par Ryanair.