Les « Troubles » en Irlande du Nord, un conflit qui a duré de la fin des années 1960 jusqu’à l’Accord du Vendredi Saint en 1998, ont été marqués par une série d’attentats et d’actes de violence perpétrés principalement par des groupes paramilitaires. Ces attentats visaient à promouvoir ou à résister à la séparation de l’Irlande du Nord du Royaume-Uni et ont été un véritable traumatisme pour les deux camps.
Le niveau de violence des attentats pendant les Troubles en Irlande du Nord a été extrêmement élevé et tragique. Ces attentats, souvent perpétrés dans des lieux publics et sans discrimination entre les cibles militaires et civiles, ont causé un grand nombre de morts et de blessés.
Les explosions de Bloody Friday, l’attentat de Bloody Sunday, celui de Birmingham, et l’attentat de Enniskillen, par exemple, ont chacun entraîné des pertes de vie significatives et des blessures graves, témoignant de la brutalité du conflit et de son impact dévastateur sur les communautés touchées.
Parmi les groupes paramilitaires impliqués, l’Armée républicaine irlandaise (IRA) était le plus actif dans la lutte pour l’unification de l’Irlande, tandis que des groupes loyalistes, comme l’Ulster Volunteer Force (UVF) et l’Ulster Defence Association (UDA), luttaient pour maintenir le statut de l’Irlande du Nord au sein du Royaume-Uni.
Ces événements ont été des points de basculement dans le conflit, accentuant les divisions, les souffrances et le désir de paix, finalement menant aux négociations qui aboutiront à l’Accord du Vendredi Saint.