« Isle of Hope, Isle of Tears » est une chanson typiquement irlandaise. Émouvante, elle rend hommage à l’expérience des immigrants irlandais ayant tout quittés pour débarquer en Amérique. La chanson fait plus exactement référence à l’île d’Ellis Island, située à l’embouchure du port de New York et qui servait de « sas » aux immigrants avant qu’ils n’aient le droit officiel de s’installer sur le territoire américain. C’était ici, qu’ils étaient enregistrés, contrôlés et subissaient une visite médicale pour s’assurer de leur bonne santé. La chanson, considérée comme un grand classique du répertoire irlandaise, évoque avec émotion les expériences des émigrés irlandais de l’époque… Sortez vos mouchoirs : le morceau joue la corde sensible !
Ellis Island
L’Irlande a toujours eu un lien particulier avec les États-Unis. Avant tout parce que l’Amérique a été une terre d’accueil lors de la grande vague d’émigration irlandaise, provoquée par la Grande Famine et les années qui suivirent.
Véritable aventure, cette émigration était loin d’être de tout repos. Des milliers d’irlandais s’entassaient dans des bateaux vétustes et dans des conditions d’hygiènes déplorables. Nombreux étaient les irlandais à mourir durant le voyage, de maladie, d’épuisement ou suite à des naufrages.
Les survivants guettaient alors avec impatience la vue d’Ellis Island, une île New-Yorkaise, située à l’embouchure du port de New York. Véritable symbole pour les immigrés, cette île symbolisait la fin des tourments, et le début d’une aventure nouvelle.
Car Ellis Island était alors un centre pour immigrants. Fondé en 1892, il a été ouvert pour remplacer l’ancien centre d’immigration de Castle Garden qui était situé dans le sud de Manhattan.
Bien que la majorité de la vague d’immigration irlandaise soit arrivée avant l’ouverture d’Ellis Island, les générations suivantes d’immigrants irlandais ont souvent transité par ce centre… Pour de nombreux Irlandais, Ellis Island représentait donc l’espoir et la promesse d’une vie meilleure. Malgré les défis et les incertitudes, atteindre Ellis Island était alors le premier pas vers l’accomplissement du rêve américain… Tous aspiraient à atteindre cette île, symbole de renouveau !
La chanson évoque avec émotion et espoir les histoires de ceux qui quittent leur pays natal, souvent démunis mais animés par le désir d’une existence nouvelle et meilleure. Elle décrit Ellis Island comme une île d’espoir et de larmes, un endroit marquant à la fois le début d’une nouvelle aventure et la douleur d’avoir quitter l’Irlande, leur terre natale.
Cette dualité émotionnelle est un thème central de la chanson, touchant un large public, en particulier ceux ayant des racines dans l’immigration.
La chanson rend hommage aux luttes et espoirs des immigrants, rappelant les défis auxquels ils ont été confrontés et le courage nécessaire pour commencer une nouvelle vie dans un monde inconnu.
On the first day on January
Eighteen ninety-two
They opened ellis Island
And they let the people through
And the first to cross the treshold
Of that Isle of hope and tears
Was Annie Moore from Ireland
Who was only fifteen years
Isle of Hope, Isle of Tears
Isle of Freedom, Isle of Fears
But it’s not the Isle you left behind
That Isle of Hunger, Isle of Pain
Isle you’ll never see again
But the Isle of home is always on your mind
In a little bag she carried
All her past and history
And her dreams for the future
In the Land of Liberty
And courage is the passport
When your old world disappears
But there’s no future in the past
When you’re fifteen years
Isle of Hope, Isle of Tears
Isle of Freedom, Isle of Fears
But it’s not the Isle you left behind
That Isle of Hunger, Isle of Pain
Isle you’ll never see again
But the Isle of home is always on your mind
When they closed down Ellis Island
In Nineteen Fourty-Three
Seventeen million people
Had come there for Sanctuary
And in springtime when I came here
And I stepped onto it’s piers
I thought of how it must have been
When you’re fifteen years
Isle of Hope, Isle of Tears
Isle of Freedom, Isle of Fears
But it’s not the Isle you left behind
That Isle of Hunger, Isle of Pain
Isle you’ll never see again
But the Isle of home is always on your mind
Isle of Hope, Isle of Tears
Isle of Freedom, Isle of Fears
But it’s not the Isle you left behind
That Isle of Hunger, Isle of Pain
Isle you’ll never see again
But the Isle of home is always on your mind
Le premier jour du mois de janvier
dix-huit quatre-vingt-douze
Ils ont ouvert l’île d’Ellis
Et ils ont laissé passer les gens
Et les premiers à franchir le seuil
De cette île d’espoir et de larmes
fut Annie Moore d’Irlande
Qui n’avait que quinze ans
Île de l’espoir, île des larmes
L’île de la liberté, l’île des peurs
Mais ce n’est pas l’île que vous avez laissée derrière vous
Cette île de la faim, cette île de la douleur
L’île que tu ne reverras jamais
Mais l’île de la maison est toujours dans votre esprit
Dans un petit sac qu’elle transportait
Tout son passé et son histoire
Et ses rêves pour l’avenir
Dans le pays de la liberté
Et le courage est le passeport
Quand votre ancien monde disparaît
Mais il n’y a pas d’avenir dans le passé
Quand on a quinze ans
L’île de l’espoir, l’île des larmes
L’île de la liberté, l’île des peurs
Mais ce n’est pas l’île que tu as laissée derrière toi
Cette île de la faim, cette île de la douleur
L’île que tu ne reverras jamais
Mais l’île de la maison est toujours dans votre esprit
Quand ils ont fermé Ellis Island
En 1943, dix-sept millions de personnes
Dix-sept millions de personnes
étaient venues ici pour trouver refuge
Et au printemps, quand je suis venu ici
Et que j’ai marché sur ses quais
J’ai pensé à ce que cela devait être
Quand on a quinze ans
L’île de l’espoir, l’île des larmes
L’île de la liberté, l’île des peurs
Mais ce n’est pas l’île que tu as laissée derrière toi
Cette île de la faim, cette île de la douleur
L’île que tu ne reverras jamais
Mais l’île de la maison est toujours dans votre esprit
L’île de l’espoir, l’île des larmes
L’île de la liberté, l’île des peurs
Mais ce n’est pas l’île que tu as laissée derrière toi
Cette île de la faim, cette île de la douleur
L’île que vous ne reverrez jamais
Mais l’île de la maison est toujours là