En Irlande, la chanson « Irish Rover » fait partie des grands classiques de la musique traditionnelle irlandaise ! Qui n’a pas été transporté par cette mélodie entraînante, chantée dans les pubs irlandais et lors des festivités de la Saint-Patrick à travers le monde ? Mais que savez-vous vraiment sur l’origine et la signification de ce classique irlandais? Asseyez-vous, prenez une pinteet laissez-nous vous dévoiler les secrets de cette chanson emblématique.
Histoire de la chanson Irish Rover
Un Fiddle – puamelia – cc
L’origine de la chanson est incertaine. On pense qu’elle a été composée au début du XXe siècle, mais il est possible qu’elle soit plus ancienne. La chanson a été enregistrée pour la première fois en 1917 par le groupe The Clancy Brothers.
La chanson raconte l’histoire d’un navire, l’Irish Rover, qui part en voyage pour l’Amérique. Le navire est rempli de passagers de tous horizons, y compris des marins, des fermiers, des femmes et des enfants. Au cours du voyage, le navire rencontre de nombreuses aventures. Il fait naufrage, est attaqué par des pirates et est pris dans une tempête. Mais le navire finit par atteindre son destination, l’Amérique.
La chanson est souvent attribuée au domaine public, mais de nombreux artistes et groupes, notamment The Pogues et The Dubliners, ont contribué à sa popularité.
La chanson « Irish Rover » est un récit animé qui parle d’aventure en mer. Elle parle d’exploration et de courage.
Elle fait référence à l’émigration irlandaise vers les Etats-Unis. C’est en effet à cette période, que les irlandais quittèrent en masse l’Irlande pour aller tenter leur chance en Amérique.
Les conditions à bord des bateaux étaient souvent difficiles. Il n’était pas toujours sûr d’arriver à bon port. En cause, des risques sanitaires importants, ainsi que les dangers liés aux conditions de navigation en haute mer.
De plus, la chanson a tendance à miser sur l’exagération. L’histoire racontée fait appel à l’hyperbole pour décrire le navire et sa cargaison, ce qui peut être interprété comme une critique humoristique des récits de voyages exagérés ou des vantardises des marins.
Enfin, la chanson illustre les hauts et les bas de la vie, l’importance du destin et de la chance, des thèmes très présents dans la culture irlandaise… mais aussi dans les histoires de marins !
« Irish Rover » a non seulement résisté à l’épreuve du temps, mais elle est également devenue un élément fondamental de la musique folk irlandaise. Elle est souvent chantée lors de fêtes, dans les irish pubs et même dans les événements culturels, symbolisant la joie, le drame et l’esprit d’aventure qui caractérisent si bien la culture irlandaise.
Souvent, les irlandais se mettent à la chanter en cœur, créant une ambiance unique.
A noter que la chanson est si populaire de nos jours, qu’elle a également été utilisée dans de nombreux films et séries télévisées, notamment The Quiet Man (1952), The Simpsons (1991), et The Wire (2002).
On the fourth of July, 1806
We set sail from the sweet cove of Cork
We were sailing away with a cargo of bricks
For the Grand City Hall in New York
‘Twas a wonderful craft
She was rigged fore and aft
And oh, how the wild wind drove her
She stood several blasts
She had twenty-seven masts
And they called her The Irish Rover
We had one million bags of the best Sligo Rags
We had two million barrels of stone
We had three million sides of old blind horses hides
We had four million barrels of bones
We had five million hogs
Six million dogs
Seven million barrels of porter
We had eight million bails of old nanny goats’ tails
In the hold of The Irish Rover
There was ol’ Mickey Coote
Who played hard on his flute
When the ladies lined up for a set
He was tootin’ with skill
For each sparkling quadrille
Though the dancers were fluther’d and bet
With his smart witty talk
He was cock of the walk
And he rolled the dames under and over
They all knew at a glance
When he took up his stance
That he sailed in The Irish Rover
There was Barney McGee
From the banks of the Lee
There was Hogan from County Tyrone
There was Johnny McGurk
Who was scared stiff of work
And a man from Westmeath called Malone
There was Slugger O’Toole
Who was drunk as a rule
And fighting Bill Treacy from Dover
And your man, Mick MacCann
From the banks of the Bann
Was the skipper on The Irish Rover
For the sailor it’s always a bother in life
It’s so lonesome by night and by day
That he longs for the shore
And a charming young whore
Who will melt all his troubles away
Oh, the noise and the rout
Swillin’ poitin and stout
For him soon the torment’s over
Of the love of a maid, he is never afraid
That old salt from The Irish Rover
We had sailed seven years
When the measles broke out
And the ship lost its way in the fog
And that whale of a crew
Was reduced down to two
Just myself and the Captain’s old dog
Then the ship struck a rock
Oh Lord, what a shock
The bulkhead was turned right over
Turned nine times around
And the poor old dog was drowned
And the last of The Irish Rover
Le 4 juillet 1806,
Nous avons levé l’ancre du doux port de Cork
Nous naviguions avec une cargaison de briques
Pour la Grand City Hall à New York
C’était un navire merveilleux
Il était gréé de l’avant à l’arrière
Et oh, comme le vent sauvage le poussait
Il a résisté à plusieurs tempêtes
Il avait vingt-sept mâts
Et ils l’appelaient l’Irish Rover
Nous avions un million de sacs des meilleurs chiffons de Sligo
Nous avions deux millions de barils de pierre
Nous avions trois millions de côtés de peaux de vieux chevaux aveugles
Nous avions quatre millions de barils d’os
Nous avions cinq millions de porcs
Six millions de chiens
Sept millions de barils de bière brune
Nous avions huit millions de ballots de queues de vieilles chèvres
Dans la cale de l’Irish Rover
Il y avait le vieux Mickey Coote
Qui jouait fort de sa flûte
Quand les dames faisaient la queue pour un ensemble
Il jouait avec compétence
Pour chaque quadrille pétillant
Bien que les danseurs soient troublés et pariant
Avec son parler intelligent et spirituel
Il était le coq de la promenade
Et il faisait rouler les dames de haut en bas
Elles savaient toutes d’un coup d’œil
Quand il prenait sa position
Qu’il naviguait sur l’Irish Rover
Il y avait Barney McGee
Des rives de la Lee
Il y avait Hogan du comté de Tyrone
Il y avait Johnny McGurk
Qui avait une peur bleue du travail
Et un homme du Westmeath appelé Malone
Il y avait Slugger O’Toole
Qui était ivre en règle générale
Et le bagarreur Bill Treacy de Dover
Et votre homme, Mick MacCann
Des rives du Bann
Était le capitaine de l’Irish Rover
Pour le marin, c’est toujours un problème dans la vie
C’est si solitaire la nuit et le jour
Qu’il aspire à la terre
Et une charmante jeune femme
Qui fera fondre tous ses soucis
Oh, le bruit et l’agitation
En sirotant du poitin et de la bière noire
Pour lui, le tourment est bientôt terminé
De l’amour d’une fille, il n’a jamais peur
Ce vieux loup de mer de l’Irish Rover
Nous avions navigué pendant sept ans
Quand la rougeole a éclaté
Et le navire a perdu son chemin dans le brouillard
Et cette baleine d’équipage
Était réduite à deux
Juste moi et le vieux chien du capitaine
Puis le navire a heurté un rocher
Oh Seigneur, quel choc
La cloison était complètement retournée
Elle a fait neuf tours complets
Et le pauvre vieux chien s’est noyé
Et c’était la fin de l’Irish Rover